Les imprimantes 3D ont changé la donne pour de nombreuses choses dans notre vie quotidienne, même pour les soins dentaires, et faciliter grandement la création de prothèses performantes et adaptées, avec des délais raccourcis.
Pour quelles applications ?
L’impression en 3D a de multiples applications : aussi bien la réalisation de guides chirurgicaux que des modèles biologiques pour la simulation de ces actes chirurgicaux, mais aussi parfois pour faire des set-up – des maquettes du sourire-.
Les modèles destinés aux patients sont forts heureusement biocompatibles lorsqu’ils sont destinés directement à aller sur un os humain. Les normes sont drastiques et les matériaux doivent avoir obtenu la norme internationale ISO 10993 qui correspond à l’évaluation biologique des dispositifs médicaux (tests de génotoxicité, de cytotoxicité, de sensibilisation, d’irritation et de toxicité aiguë).
Les multiples avantages de cette solution
Le temps d’impression est relativement court, de 45 minutes à une heure selon le modèle voulu, ce qui baisse les coûts.
En effet, les prothèses coutent moins chères, ce qui permet également de faire de la concurrence à celles produites classiquement en Chine et garder ainsi un savoir-faire et une main d’œuvre qualifiée en France, dans les ateliers. Car si c’est bien l’imprimante qui s’occupe de la dernière étape, à savoir la réalisation en 3D, les ingénieurs qui mettent au point le logiciel d’impression, préparent et lancent le processus, eux, sont bien français.
Il suffit de suivre une formation en plus afin d’apprendre la modélisation, la conception et la fabrication 3D de fichiers dédiés à la dentisterie, car ce n’est pas forcément inné à première vue de se servir de ce type d’appareils. Pour aider, il existe aussi des logiciels open source d’imagerie médicale qui permettent la conversion et l’exploitation des images radiographiques dans un « maillage » 3D compréhensible par l’imprimante.