En matière dentaire, un implant remplace une dent manquante ou arrachée. Similaire à une dent naturelle au niveau de l’esthétisme, l’implant et sa couronne dentaire sont vissés dans l’os de la mâchoire. Dans certains cas, la muqueuse kératinisée peut être en quantité trop faible.
Voici pourquoi le cabinet dentaire doit proposer au patient plusieurs solutions.
Déroulement d’une procédure d’implant dentaire
Avant de réaliser une opération, le dentiste réalise un point global avec le patient. En effet, pour remplacer une ou plusieurs dents, différentes techniques coexistent comme l’implant, le bridge, la pose d’un dentier partiel… Ainsi, bien comprendre les attentes du patient est primordial. Par la suite, le spécialiste dentaire réalise différentes radiographies (scanner, radio panoramique) afin de prendre connaissance de la situation. Dans certains, la pose d’un implant n’est pas possible, car l’os n’est pas assez important. Il faudra donc soit changer de technique, soit procéder à une greffe osseuse.
Utilisation des techniques de greffe
Pour que l’opération soit une réussite, la base d’implantation (os et tissu) doit être solide. Ainsi, outre l’os, la présence suffisamment importante de tissu kératinée est primordiale. Ainsi, la kératine est une protéine présente dans le corps humain sous forme “molle” ou “dure”. Dans le cadre dentaire, la muqueuse kératinée entoure la dent afin de former un “manchon” protecteur.
Le dentiste doit donc veiller à sa présence, car elle permet notamment de limiter le risque d’infection et de retarder au maximum le déchaussement des dents. La greffe de muqueuse kératinée est envisageable avant mais aussi après la pose de l’implant. Le cabinet dentaire peut réaliser une greffe avec un morceau du palais du patient ou avec un tissu animal. Par la suite, le spécialiste dentaire doit contrôler que la greffe a bien fonctionné. Une prescription de remèdes – comme des antibiotiques après la greffe – est parfois nécessaire !