Bruit strident de la redoutée roulette, phobie des aiguilles anesthésiantes ou tout simplement peur d’avoir mal, le dentiste reste sans nul doute le professionnel de santé le plus craint. Cependant, une bonne hygiène bucco-dentaire est essentielle et prendre soin de son capital dentaire est vital pour tous.
Une angoisse marquée par les patients de tout âge
Stress, anxiété ou peur, un rendez-vous dans un cabinet dentaire est encore redouté par près de 29 % des Français qui renoncent pour une quelconque de ces raisons à leurs soins dentaires. Avec 1 personne sur 2 qui craint de consulter un dentiste, l’inconscient collectif joue cependant un rôle prépondérant dans toutes ces réticences dues à la crainte de se rendre dans un cabinet médical.
La douleur d’une carie et d’un détartrage reste cependant bien plus élevée à cause du manque de soins quotidiens que des consultations régulières en cabinet dentaire pour s’assurer d’une bonne hygiène bucco-dentaire. L’emblématique roulette occupe à coup sûr une place prépondérante dans cette réticence à aller voir un dentiste à cause du bruit qu’elle émet. Outre les progrès qui supprimeront bientôt ces désagréments, les spécialistes et psychologues ont cependant établi que la phobie du dentiste avait pour origine des traumatismes subis dans l’enfance.
Une peur qui vient principalement de l’enfance
Pour près d’un tiers des personnes phobiques, l’association de la douleur à l’enfance est en effet établie de façon irréfutable. De même, outre la douleur engendrée par des soins dentaires, c’est le comportement du spécialiste lui-même qui est décrié par certains patients.
Véritable professionnel de santé au comportement impassible, le dentiste est alors irrémédiablement associé à la maladie et à la douleur comme dans tout cabinet médical. Des chercheurs espagnols ont également émis comme hypothèse à la phobie du dentiste le rôle joué par le père. Peur irrationnelle transmise par les parents et particulièrement par les pères, cette phobie serait transmise héréditairement aux enfants. C’est alors au professionnel de faire preuve d’écoute et de pédagogie pour rassurer son patient et ainsi calmer son angoisse.