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Bisphénol A et odontologie

Quel est l’emploi du bisphénol A en odontologie ? 

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Le bisphénol A, qui fait depuis quelques années l’objet d’articles divers et de préoccupations de toute la communauté scientifique, n’est pas utilisé comme tel dans les matériaux sélectionnés par le spécialiste dentaire informé.

Quel risque pour le patient en cabinet dentaire ?

Le dentiste n’utilise pas de BPA pur au cours d’une opération de restauration dentaire. Néanmoins, ce matériau est susceptible d’être retrouvé en très faible concentration dans le processus de fabrication des reconstitutions coronaires ou dans les fixations. Cette quantité infime serait présente dans les poussières engendrées par les travaux de finition d’un composite ou les opérations de polissage. Mais votre dentiste sait aussi qu’il existe encore peu de documents scientifiques fiables traitant des effets nocifs concrets du BPA.

C’est pour ces raisons qu’en cabinet dentaire, le BPA n’entre pas directement dans la composition des résines d’obturation du spécialiste dentaire. C’est en fait un sous-produit d’autres composants dentaires qui se seraient détériorés. Par principe de précaution, le chirurgien-dentiste attache une attention prudente pour toutes les populations et particulièrement aux jeunes enfants, aux femmes enceintes ou allaitantes. 

Les recherches continuent

On sait que le bisphénol A se retrouve fréquemment dans les produits de consommation : cannettes de soda ou de bière, boîtes de conserve, contenants en plastique… Son influence dépend de nombreux facteurs et ses effets biologiques sur les hommes font l’objet d’une évaluation des risques continue, en dentisterie comme dans d’autres secteurs. Ces recherches doivent se baser sur des données pertinentes et les expérimentations qui ont été réalisées à ce jour restent encore à être analysées plus finement.

Actuellement, on étudie la façon dont le bisphénol A est éliminé par l’organisme. Périodiquement, de nouvelles données scientifiques sont disponibles pour les praticiens qui interprètent et adaptent ces nouvelles déclarations à leurs pratiques professionnelles.

Bien que le risque zéro n’existe pas, si vous souhaitez bannir le BPA de votre consommation, n’utilisez pas de produits alimentaires emballés dans des contenants en plastique portant les chiffres 3 et 7 (polychlorure de vinyle et polycarbonate). Les plastiques présentant les moindres risques portent les chiffres 2, 4 ou 5.