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La dimension psychologique dans les protocoles orthodontico-chirurgicaux 

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Chez un nombre assez important de patients, consulter un dentiste active éventuellement toute une série de peurs, d’angoisses et de malaises que le praticien ne doit pas sous-estimer. 

Une possibilité à ne pas sous-estimer

Les patients expriment leurs malaises notamment par les symptômes suivants : inquiétude, agitation, voire même évanouissement dans le cabinet dentaire. 
Peur d’avoir mal, de l’intrusion dans le corps, du ressenti douloureux en général, malaise vis-à-vis de l’anesthésie, des vibrations ou du bruit de la fraise du praticien, angoisse d’être à la merci de quelqu’un qui nous fait mal… Le patient peut par exemple vivre difficilement une position qu’il imagine comme passive en dessous de quelqu’un qui s’introduit ou qui fait irruption dans son intégrité corporelle. Il se considère comme à la merci de quelqu’un, placé dans une position d’impuissance ou de non-assistance.

Instaurer un climat de confiance

Les intrications du comportement du patient et de celui du praticien influencent directement le bon déroulement des soins dentaires. En effet, la relation soignant/soigné relève d’une multitude de comportements latents influençant directement la qualité du soin donné. 
Une relation de confiance mutuelle doit pouvoir s’établir dès la prise de rendez-vous bien, c’est-à-dire bien avant la première séance avec le dentiste. La première séance va renforcer cette relation de confiance. C’est la personnalité du praticien, avec son style qui lui est propre, qui doit alors intervenir pour mettre à l’aise le patient.

Le cabinet dentaire peut être considéré comme une projection du mental du praticien. Conscient de cela, le praticien devra s’appliquer à créer un environnement accueillant, chaleureux et convivial dans l’ensemble de son cabinet dentaire afin que le patient se sente agréablement pris en charge.

Ainsi, au-delà des compétences purement techniques du dentiste, c’est bien son état mental qui fera toute la différence sur la qualité de sa pratique professionnelle et la relation de soin qu’il entretient avec ses patients.