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Dépister maladie parodontale

Dépister une maladie parodontale : comment être le plus efficace ?

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Lorsqu’on commence à sentir des douleurs ou certaines gênes, il est parfois déjà trop tard. Face à l’ampleur des dégâts, on regrette de ne pas avoir su que faire et à quel moment pour éviter des interventions trop pénibles. Le dépistage est essentiel pour s’assurer de la bonne santé de sa bouche, alors voici la marche à suivre.

Quand ce dépistage doit-il avoir lieu ?

Tout d’abord, les femmes enceintes ont tout intérêt à consulter leur dentiste afin de vérifier qu’elles ne sont pas atteintes d’une maladie parodontale. En effet, cette dernière peut être déclenchée ou se développer par les changements hormonaux. Le diabète et les maladies cardio-vasculaires peuvent également générer la pathologie.

Le dépistage doit par ailleurs être réalisé au cabinet dentaire lorsqu’un ou plusieurs symptômes de la maladie sont détectés par le patient ou le dentiste lui-même. Certains de ces signes sont visibles dès le début de cette pathologie infectieuse. Il faut premièrement être très vigilant en cas de saignements de la gencive ayant lieu lors du brossage des dents. De même, si celle-ci devient douloureuse, rougit ou enfle, il ne faut pas hésiter à en parler au spécialiste dentaire. En second lieu, si une mauvaise haleine persiste, cela peut être un signe d’une lente évolution de la parodontite. Enfin, il est nécessaire d’observer le rétrécissement des gencives, les changements de position des dents ou leur éventuel déchaussement. Parfois, la maladie crée un espace entre les dents et même la perte de ces dernières.

Quels sont les différents types de dépistage ?

Avant même l’attention portée à l’aspect de ses gencives ou de ses dents, un test de susceptibilité génétique permet de calculer le niveau de risque de contracter la pathologie. Ce test est réalisé par le laboratoire Cerba et consiste à analyser le gène annonciateur de la parodontite. En amont, le dentiste prélève un échantillon de salive au niveau de la joue du patient.

Sans cet examen et en cas de doute, dû par exemple à l’apparition d’un des symptômes, un spécialiste dentaire réalise le dépistage parodontal. Un instrument permet alors de mesurer la profondeur entre les dents et la gencive ; celle-ci doit être relativement faible. Dans le cas inverse, un examen plus approfondi aura lieu afin de commencer les traitements prescrits par le cabinet dentaire. Le patient doit ralentir la maladie parodontale par une hygiène approfondie des dents et des gencives sans pouvoir la guérir totalement.