Prendre soin de ses dents peut paraître une évidence, cependant si avoir une bonne santé dentaire repose sur un brossage régulier (deux fois par jour au moins), on entend également souvent parler de la nécessité d’un détartrage régulier. En quoi cela consiste-t-il exactement et à quelle fréquence y recourir ?

En quoi consiste un détartrage dentaire ?

Techniquement, le détartrage consiste à éliminer le tartre et la plaque dentaire qui s’accumulent naturellement au-dessus et en dessous des gencives. Il s’agit de résidus alimentaires qui n’ont pas toujours été éliminés par le brossage des dents, même si celui-ci est opéré régulièrement. Au fil du temps ces résidus se calcifient pour former le tartre, qu’il convient donc d’enlever afin d’éviter son accumulation et les risques sanitaires tels que des caries, gingivites ou déchaussement des dents. Le détartrage en lui-même est effectué par un praticien habilité, en règle générale un dentiste ou un parodontiste. La technique quant à elle peut reposer sur un simple grattage manuel ou bien recourir à des outils plus élaborés comme les ultrasons, très répandus, ou encore le laser.

À quelle fréquence effectuer un détartrage dentaire ?

La fréquence du détartrage va surtout dépendre de la santé de la personne concernée, mais également de son âge, de ses bonnes pratiques et de leur régularité en matière d’hygiène dentaire. On considère qu’a minima un ou deux détartrages annuels suffisent. Toutefois certains facteurs particuliers peuvent intervenir, ainsi le fait de fumer ou de consommer régulièrement des boissons comme le thé ou le café peut avoir une incidence sur le développement de la plaque dentaire et donc du tartre. Ajoutons à cela que certaines maladies comme le diabète nécessitent une attention toute particulière à l’hygiène buccodentaire et peuvent impliquer un détartrage et une surveillance plus fréquente. Il en va de même pour les patients qui portent des couronnes ou des implants dentaires.

En tout état de cause, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de son praticien habituel qui reste le plus à même d’évaluer la situation de chacun et de mettre en place les interventions qu’elle nécessite.