Le terme de stomatologue est apparu en 1868 pour la première fois, sur la base du mot grec stomato (la bouche) et logie (la science). À leurs débuts, les stomatologues étaient beaucoup sollicités, notamment pour soigner ceux que l’on appelait les « gueules cassées » au lendemain des guerres mondiales. Mais maintenant, ce sont plutôt des patients atteints de cancers, de traumatismes de la face, de lésions de la mâchoire comme des kystes et des abcès, ou de malformations cranio-faciales, qui bénéficient de leur savoir-faire et de leur expérience. Cependant, ils peuvent aussi intervenir pour des problèmes esthétiques plus globaux, par exemple une rhinoplastie ou des oreilles décollées.
Stomatologue : en quoi consiste cette spécialité médicale ?
Parmi les actes de médecine que peut pratiquer ce docteur, on retrouve tout ce qui a trait à la bouche, aux dents et au visage en général (maxillaires, cavités buccales, tissus attenants). C’est-à-dire plus globalement la chirurgie maxillo-faciale, qui inclut aussi les glandes salivaires. La stomatologie couvre donc l’implantologie, les pathologies dentaires, la chirurgie et la dermatologie buccale, les pathologies salivaires, la prévention de ces maladies, etc.
En termes plus concrets, le domaine d’intervention des stomatologues inclus :
- L’extraction des dents de sagesse ;
- la pose d’implants dentaires ;
- les extractions de dents à risque dont les racines sont proches des nerfs et nécessitant une anesthésie générale ;
- la réalisation d’une greffe osseuse ;
- le comblement des sinus ;
- la chirurgie plastique pour le cou et le visage ;
- mais aussi les traitements parodontaux.
On peut voir ce spécialiste dans le cadre d’une consultation à l’hôpital ou dans un cabinet privé libéral.
Des années de formations et de pratiques sont la clé de bons soins
Le stomatologue effectue de longues études spécialisées d’une dizaine d’années, après être passé par le concours de médecine générale et l’internat. Au cours de ses études, il aura étudié un grand nombre de matières et de pathologies comme :
- La traumatologie dento-maxillaire ;
- les tumeurs bégnines et malignes des maxillaires et de la muqueuse buccale ;
- l’orthopédie dento-maxillo-faciale ;
- l’affection des dents, des glandes salivaires et de l’appareil manducateur ;
- l’anatomie ;
- la physiologie ;
- l’embryologie ;
- et bien entendu la stomatologie médicale.
Attention à ne pas confondre avec l’odontologie, pratiquée quant à elle par les chirurgiens dentistes. La principale différence entre ces deux disciplines vient du diplôme passé par le praticien. Mais il arrive souvent aux spécialistes de travailler ensemble, en collaboration pour poser un diagnostic, ou appliquer un traitement, mais aussi dans une action de prévention pour une bonne hygiène bucco-dentaire.
Par exemple, le chirurgien dentiste posera la prothèse dentaire suite à la pose d’implant réalisée par le stomatologue. Ainsi, il n’est pas rare d’avoir ces deux professionnels complémentaires traitant un seul et unique patient. Le stomatologue peut également parfois faire appel aux connaissances de confrères orthodontistes, pédiatres, ORL ou même neurochirurgiens.