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Quels matériaux choisir en priorité pour un inlay/onlay ?

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Tout savoir sur l’inlay et l’onlay, pour une santé dentaire idéale. Focus sur leur fabrication et quels matériaux choisir en fonction de vos besoins.

Les premiers inlay et onlay utilisaient le métal comme matériau principal

Avant que n’advienne le développement massif des nouvelles technologies qui permettent une grande avancée et un grand progrès dans la fabrication de l’inlay et l’onlay, les tout premiers exemplaires étaient réalisés en métal. Deux types de métaux pouvaient convenir pour remplir cette tâche, soit :

  • L’or jaune, le plus classique ;
  • le Nickel-Chrome, un alliage de deux métaux, le nickel et le chrome comme son nom l’indique, qui est non magnétique, ce qui lui procure un grand avantage pour son utilisation dans des soins dentaires.

En fonction de ce à quoi il est destiné, le Nickel-Chrome se compose à environ 80 % de nickel et seulement 20 % de chrome. La couleur obtenue qui ressort de ce mélange est grise et, si ce métal est aussi employé, c’est notamment pour sa forte résistance à l’oxydation et à la corrosion.

Contrairement à certaines idées préconçues, pour fabriquer de l’or dentaire destiné à être posé sur des prothèses, on ne peut pas choisir tout type d’or disponible sur le marché des matières premières. En effet, l’alliage de l’or, qui constituera la couleur finale, est à prendre en compte comme critère important.

Et maintenant, l’avènement de l’inlay et l’onlay en céramique et nouveaux matériaux composites

Depuis quelques années, la technologie se met au service de la qualité. Les dernières avancées réalisées par les scientifiques ont permis l’achèvement des nouvelles techniques de pose. C’est ainsi qu’ont vu le jour l’inlay et l’onlay à partir de matériaux composites comme la résine, ou encore en céramique, qui présentent l’avantage d’être à la fois esthétiques et résistants.

Dans les années 1980, la toute première résine de laboratoire a été mise au point. Malheureusement, elle n’a pas été totalement concluante, car elle présentait sur le long terme une usure de fatigue, ce qui avait pour cause d’engendrer des fractures partielles voir totales.

Elle se trouvait composée majoritairement de dioxyde de silicium hautement dispersé et était photo-polymérisable. Ce résultat très partiel a plaidé en faveur de la céramique pendant un moment. Cependant, au vu de ses quelques désavantages forts comme l’impossibilité d’effectuer une réparation, la difficulté de sa création et de sa pose, mais également le coût final très élevé. Par la suite, un nouveau composite hybride a pu voir le jour.

Cette toute nouvelle résine est donc maintenant composée à la fois de di-méthacrylate d’uréthane et de résine de Bowen mais ils sont bien évidemment toujours photo-polymérisable. Par contre, la quantité de charges inorganiques et l’incorporation de macro-charges font, que contrairement à la première résine, celle-ci possède une excellente résistance mécanique et apporte un rendu esthétique plus agréable.