Si les taux de succès rapportés pour les implants en cabinet dentaire sont élevés, des échecs impliquant le retrait immédiat de l’implant se produisent néanmoins. Le second cas met en péril les efforts du dentiste et implique des coûts supplémentaires pour le patient. Lorsqu’un implant échoue, un plan de traitement personnalisé doit être fourni à chaque patient par le spécialiste dentaire, en fonction de toutes les variables pertinentes.
Le remplacement de l’implant comme première solution
Le remplacement d’un implant défaillant implique le défi d’obtenir une ostéointégration dans un site osseux compromis. Le spécialiste dentaire a besoin d’informations permettant la prévisibilité du remplacement d’un implant défaillant, ce qui fait que le coût du traitement et les procédures supplémentaires pour le patient peuvent être importants.
L’élimination méticuleuse du tissu de granulation sur le site d’implantation défaillant et l’utilisation d’implants plus larges avec des surfaces améliorées pourraient améliorer le résultat de la réimplantation.
Il a été suggéré que suite à la perte d’un implant, un lambeau doit couvrir l’entrée de la zone durant une période de 9 à 12 mois. Ensuite, un implant (en titane en forme de vis commercialement pure) pourrait être placé. D’autres études prétendent qu’une période de cicatrisation de 1 an peut ne pas être nécessaire à condition que la prise puisse être préparée pour éliminer les gorges de filetage et les tissus mous invasifs. En effet, elles rapportent le remplacement immédiat de 5 implants défectueux (en titane en forme de vis commercialement pures) par des implants revêtus d’hydroxyapatite de plus grand diamètre dans les mêmes douilles.
D’autres options existent
Lors de la planification d’une réhabilitation implantaire dans un cabinet dentaire ou en cas de défaillance de l’implant, il faut toujours se référer à la question de savoir quelle dentition assure nécessairement la fonction orale. Dans certains cas, la zone traitée peut rester édentée et ceci devrait être considéré comme une option.
L’utilisation alternative de la prothèse partielle fixe, le cas échéant par le dentiste, est une autre modalité de traitement. La longévité des dents dépend largement de l’état de santé du parodonte, de la pulpe ou de la région périapicale et de l’étendue des reconstructions.