Accueil » Actualité » Dépistage des dysfonctionnements de l’appareil manducateur et leurs facteurs de risque 

Dépistage des dysfonctionnements de l’appareil manducateur et leurs facteurs de risque 

Noter ce post

Les dysfonctionnements de l’appareil manducateur (DAM), autrefois appelés syndrome de Costen, sont causés par des anomalies déséquilibrant les articulations temporo-mandibulaires (ATM). Un spécialiste dentaire peut diagnostiquer un DAM à partir de tests effectués au sein du cabinet dentaire.

Comment dépister un dysfonctionnement de la mâchoire ?

En effet, différents types d’examens permettent de dépister un dysfonctionnement de l’appareil manducateur et de savoir si le recours à des manipulations particulières chez un chirurgien-dentiste sont nécessaires. Il s’agit notamment d’examens radiographiques effectués en cabinet dentaire ou d’examens cliniques de l’ouverture buccale, de la musculature masticatrice, de l’articulation temporo-mandibulaire et de l’occlusion. 

Le spécialiste dentaire établit son diagnostic également sur la base d’un interrogatoire médical soigneux du patient, qui est composé de questions adaptées. Ainsi, différents signes constatés par le patient peuvent approfondir le diagnostic posé par le chirurgien-dentiste : bruxisme, déglutition atypique, douleurs au réveil ou lors des repas, craquements articulaires ou encore symptômes pseudo psychiatriques…

Quels sont les facteurs de risque ?

Quoi qu’il en soit, il est difficile de définir précisément les facteurs de risque aux dysfonctionnements de l’appareil manducateur. C’est la raison pour laquelle seul un ensemble de facteurs de risques, qu’ils soient biologiques, psychiques ou sociaux, peuvent déclencher un DAM. Il peut s’agir, entre autres, de dispositions génétiques, de malformations maxillaires, de traumatisme par accident ou même de troubles émotionnels. Il semble que les hormones jouent également un rôle non négligeable dans le déclenchement d’un dysfonctionnement de l’appareil manducateur. Des études ont en effet prouvé que les femmes avaient 30 % de risque de plus qu’un homme de souffrir de douleurs temporo-mandibulaires, encore plus si la patiente prend un contraceptif quotidien (+20 % de risque).

Les dysfonctionnements de l’appareil manducateur ne sont pas les seules pathologies à provoquer des douleurs dans la région de la tête, de la bouche et de la nuque. C’est pourquoi la réunion d’un consilium médical est parfois nécessaire afin d’établir un diagnostic au plus près de la réalité clinique.