L’édentement se traduit par l’absence d’une ou plusieurs dents dans la bouche d’une personne. Les dents de sagesse ou troisièmes molaires ne sont pas concernées par cette définition. Il est de type maxillaire quand il affecte la mâchoire supérieure.
Il s’agit d’une pathologie qui touche généralement les personnes d’un âge avancé.
Les conséquences de l’édentement maxillaire sur l’élocution
Les complications sur la phonétique peuvent se traduire en deux causes : psychologique et fonctionnelle.
Sur le plan psychologique, un édenté se trouve dans la gêne de se communiquer normalement par élocution. Il a honte de bien ouvrir sa bouche en parlant et présente des gênes au niveau du langage.
D’autre part, les dents ont un rôle significatif sur l’élocution. Elles construisent une grille psychique au déplacement de la langue et une sorte de barrière a l’air expiré. Leur absence provoque un freinage direct sur l’articulation, en effet, les édentés sont dans l’impuissance de parler correctement. L’édentement contribue également dans la diminution des récepteurs de la cavité buccale qui sont traduits par le manque de sécrétion salivaire, d’où l’assèchement de la bouche. La privation d’air et de salive dans la bouche entraîne une mauvaise prononciation de certaines consonnes comme le f, le s, le t, etc. Il est possible d’approcher un cabinet dentaire et de trouver la solution adaptée à cette complication.
Le plan de traitement par un spécialiste dentaire
L’édentement, que ce soit total ou partiel, nécessite toujours l’avis d’un spécialiste dentaire. Une personne atteinte de cette pathologie doit ainsi avoir la conviction de se rendre chez un cabinet dentaire. Le dentiste doit toujours lui assigner des examens médicaux afin de tirer un diagnostic pour chaque situation, car le plan de traitement peut être différent d’un patient à l’autre.
Le dentiste procède à 3 étapes importantes pour le plan de traitement :
- 1re étape : examens médicaux, pour constater si le patient a ou pas une résorption osseuse.
- 2e étape : validation de la prothèse adjointe complète. Celle-ci doit être stable, avoir la bonne dimension, au bon rapport intermaxillaire.
- 3e étape : prise de décision ou détermination du protocole chirurgical et prothétique.