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L’avulsion des dents de sagesse et comment éviter les risques chirurgicaux ?

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Comme nous vous l’avons surement déjà précisé dans moults précédents articles si vous êtes une lecteur assidu, il existe plusieurs types de soins dentaires pour assurer une bonne hygiène buccale. Face à une évolution pathologique observée dans les dents de sagesse, il est possible de recommander l’avulsion. Les multiples enceintes et inclusions de dents de sagesse, principalement les mandibules, peuvent justifier une avulsion. Un test de dépistage radiologique confirme le bien-fondé d’une telle opération. Il est recommandé dans certains cas spécifiques. C’est le cas lors du développement malsain du sac folliculaire, de la présence d’une tumeur dans le sac péri-coronaire de la dent, de troubles neurologiques tels que la paresthésie ou la douleur. L’avulsion prophylactique est recommandée en cas de complications microbiennes, de troubles vasculaires, de problèmes de sécrétion, d’ATM algo-dysfonctionnelles, musculaires ou trophiques. L’objectif est de mettre fin à toute récidive de dysmorphose dento-maxillaire.

Le cabinet dentaire peut prendre la décision de retirer les dents de sagesse si les dents sont mal positionnées ou s’il y a des dents qui ne fonctionnent pas. L’intervention est basée sur un test CBCT réalisé sur la 2e molaire mandibulaire. Certaines indications odontologiques justifient la pratique de l’avulsion dentaire. Il s’agit notamment des fractures dentaires, du syndrome du septum, des lésions périapicales difficiles à traiter, des lésions des tissus durs, des lésions parodontales ou des problèmes biomécaniques lors de la fabrication d’une prothèse dentaire. Pour mettre en place un traitement orthodontique fiable et sérieux, le dentiste est parfois contraint de pratiquer l’avulsion des dents de sagesse. L’opération a lieu dans un cabinet dentaire après un diagnostic approfondi par le dentiste. Le CBCT apparaît comme le principal outil de diagnostic lors de l’examen clinique ou du test radiologique. C’est une contribution considérable à toute prise de décision.

L’extraction reste une intervention chirurgicale dont la responsabilité première incombe au chirurgien-dentiste. Le CBCT offre tous les éléments nécessaires pour établir soit une indication soit une contre-indication à cette intervention chirurgicale. Il est plus précieux et permet au dentiste de poser un diagnostic minutieux pour éviter les risques chirurgicaux. Ce dernier identifie donc assez facilement les contre-indications de l’acte chirurgical. Les indications pathologiques ou orthodontiques justifient l’avulsion des mandibules. Une décision qui doit être prise selon le principe de précaution. D’où l’intérêt croissant du CBCT pour toute intervention chirurgicale.